Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

Foulamory, c’est la sous-préfecture de Gaoual la plus isolée et abandonnée. Elle fait frontière avec la Guinée Bissao, jeune sœur de notre Guinée Conakry. L’enclavement de cette localité fait qu’il est presque impossible maintenant de trouver un véhicule qui va directement dans cette localité. C’est vraiment terrible et insolite. Pour se rendre dans cette sous-préfecture, il vous faut toutes les grâces de Dieu pour trouver un véhicule en partance pour Guinée Bissao. C’est incroyable. Cette ancienne résidence préférée du célèbre roi de Labé Alpha Yaya Diallo brille par son isolement total de la Guinée. Les fonctionnaires travaillant dans cette localité profitent de cet isolement pour foutre un sérieux bordel. À Foulamory, un fonctionnaire peut se permettre de se taper la femme de quelqu’un quand il veut et/ou il veut. Ce qui est plus grave dans tout çà, c’est que personne n’en parle, même la notabilité n’en parle pas. Des citoyens abandonnés à eux même, sans sécurité. Des femmes mariées enceintées par de vulgaires fonctionnaires pervers et sans crapules. Le cas le plus éloquent et le plus récent, c’est cette femme mariée dont je me réserve de donner le nom qui a été enceinté par un principal du collège de Foulamory qui aurait déjà pris la tangente et négocier une affectation ailleurs. Il ya plusieurs cas de ce genre dans cette localité. Ce même principal, après avoir réussi à avoir une affectation ailleurs, se permet à tout moment de revenir à Foulamory pour voir cette femme. Les jeunes soldats font pires, ils menacent et terrorisent les populations. Il est temps de rompre le silence et de trouver des solutions urgentes à toutes ces bêtises. Combien de temps allons-nous attendre à ce que ces sodomites nous pullulent des blafards un peu partout ? Nous devons nous organiser pour éradiquer ce fléau dans nos différentes localités. Le mal est un peu partout chez nous, à Kakoni c’est une autre histoire, à Malanta c’est terrible, Wedou M’bour on en parle pas, à Koumbia, c’est devenu presque légale, dans la commune urbaine, à Kounsitel et Touba, c’est officialisé ces satanés de relations. Devons-nous laisser nos sœurs, nos tantes, nos mères se faire humilier par ces trous de culs de sodomites ? C’est un devoir sacré pour nous, fils et filles de cette préfecture de protéger nos familles par tous les moyens possibles. Nos associations doivent énormément travailler dans ce sens, aller à la base, faire des sensibilisations, initier des projets de vulgarisations de nos textes de lois, faire comprendre à nos parents qu’ils ne doivent pas cautionner de tels actes. Nous pouvons le faire si nous nous organisons. Pensons à toutes nos sœurs, tantes et mères qui ont été victimes de ses exactions odieuses de la part de ces commis de l’état. A chaque fois que je suis de passage dans ces localités, c’est toujours les mêmes problèmes. Il est temps d’agir… Je n’ai pas voulu donner des noms, je veux simplement attirer l’attention des gens, car nos parents dans ses campagnes vivent d’humiliations en humiliations.