Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

S'il y'a un endroit ou le projet d'électrification rurale par les panneaux solaires à échoué c'est bel et bien dans notre préfecture Gaoual. Sur les 300 panneaux solaires annoncés au début par les autorités guinéennes pour l'électrification publique de la commune urbaine de Gaoual, il n'y a eu que 148 panneaux solaires qui ont atterris à Gaoual. Quand tu demandes les autorités préfectorales, ils vous disent que l'ancien préfet Barboza gérait tout seul ce dossier, donc sur ce côté vous ne trouverez rien de clair. Je me suis alors hasarder à faire une petite enquête auprès de la population et surtout les ouvriers localement recruté  qui ont travaillés avec la société qui installait les lampadaires. L'un des technicien dont je ne dirais pas ici le nom pour plusieurs raisons m'a fermement rassuré que Gaoual a été doté pour cette première phase 200 lampadaires, que lui-même il ne comprend pas pourquoi sur les 200 lampadaires prévus il n'y a eu que 148 lampadaires qui sont arrivés a Gaoual. Alors j'ai décidé de compter les lampadaires déjà installés un par un, quartier par quartier. Chose qui n'a pas été du tout facile, mais j'ai réussi à la date du 02 février 2013 à compter 138 lampadaires installés dans la commune urbaine. Ensuite je suis allé compter le reste des lampadaires non installés et stockés à la préfecture. Effectivement j'ai trouvé 10 lampadaires non installés. Les 138 lampadaires déjà installés plus les 10 lampadaires non installés nous donnent un total de 148 lampadaires arrivés à Gaoual. Alors, les questions que tout le monde se pose et qu'on arrive toujours pas à trouver de réponses sont: ou sont passé les 2 lampadaires qui ne sont pas arrivés a Gaoual? Pourquoi les 10 lampadaires couchés à la préfecture tardent à être installés? Pourquoi de 300 lampadaires on est arrivé à 200 lampadaires? Barboza n'est plus aux affaires c'est vrai, mais avec une forte dose de volonté  nous pouvons ensemble chercher le chemin qu'a pris ses 2 lampadaires qui ont fait la route Boké-Gaoual à pied. A Gaoual, les autorités administratives sont allergiques à des questions comme çà, il ne vous donne même pas la moindre occasion pour parler de çà surtout si t'es pas du train qui tarde de bouger.

Gaoual est devenu un lieu d’expérimentation de petits chefs cupides et dictateurs. Le plus mou et farfelu des cadres peut en un rien du tout devenir un polpot à Gaoual. Il y a des endroits ou des préfets ont sauté à cause de cette mauvaise gestion de ces lampadaires. Pourquoi pas chez nous aussi. Les populations de Gaoual comptent énormément sur ses fils à Conakry et ailleurs pour leur aider  à récupérer au moins ce qui leur est dû.

L’ActII : prochainement : Les dessous sur la clé de répartition des lampadaires dans les différents quartiers…