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Alpha gouvernance et ses stratagènes: pour l'opposition, c'est du :dèjà vu

Si koro Alpha a passé toute sa vie à chercher le pouvoir, il a du mal à gérer cette machine gigantesque qu’est l’Etat. La période de stage s’allonge davantage au sommet de l’Etat et les populations guinéennes s’impatientent et exigent des résultats. La gouvernance par annonces ne semble plus marcher et le stock de fausses promesses est épuisé. Les arguments ‘’PPTE’’ avec ses hypothétiques milliards ne tiennent plus, la fibre ethnique ne marche plus, traiter les opposants d’anciens prédateurs n’a plus de sens quand les mêmes pratiques sont entretenues par la présidence, l’eau et l’électricité on en parle pas…Bref, on fait semblant de gérer quelque chose mais rien du tout.

En nommant des militants à la place des technocrates, le ‘’Professeur’’ s’est mis des bâtons dans les roues. Aujourd’hui le désenchantement est total. Si par des déclarations fantaisistes on pouvait développer la Guinée, nous serions le champion en Afrique. Mais hélas ! Dites aux faucons du RPG de faire preuve d’intelligence en acceptant de se taire et de reconnaitre leur échec.

Des signes évidents de la déchéance de la gouvernance Alpha :

  • Refus de finaliser la transition

De l’avis de tous les experts, avec la réalité du pouvoir de Alpha d’aujourd’hui, la mouvance présidentielle n’a aucune chance de remporter la majorité à l’assemblée nationale. Pire, elle perdrait dans on propre fief si la politique du désistement en faveur de tel ou tel candidat était pratiquée par l’opposition. Sur les 114 futurs députés, tous les pronostics donnent la mouvance présidentielle 13 au maximum. Ce qui inquiète Alpha c’est moins la mise en oeuvre de son programme (car il en a pas) si toutefois, l’opposition venait majoritaire à l’assemblée mais, c’est surtout l’oeil qu’aura cette institution sur la gestion du pays (les enquêtes parlementaires sur les malversations actuelles et futures).

  • La dégradation des conditions de vie des populations

« Serrez la ceinture quatre mois encore », telle est la déclaration de Alpha devant les femmes au palais, au mois de février dernier. Par coïncidence, le lendemain une femme a été arrêté entrain de vendre son enfant car elle n’en pouvait plus de cette attente. Aujourd’hui, la misère est visible à Conakry.

  • La communauté internationale affiche sa déception

En misant sur ‘’l’opposant historique’’ la communauté internationale pensait faire le bon choix pour sortir la Guinée de la situation de chaos dans laquelle elle se trouvait. Mais, à peine deux ans de pouvoir, la désillusion est totale. Comme au PMU, « On a misé sur le mauvais cheval ». Faute d’interlocuteur sérieux à Sékoutoureya, les représentants des institutions internationales tentent de dialoguer avec l’opposition pour trouver une sortie de crise.

  • Les réticences des investisseurs

Où est passé le fameux code minier révisé ? Certainement dans un des tiroirs de la présidence. En bloc, toutes les sociétés minières ont rejeté ce document qui est truffé de ‘’versets trotskistes’’. C’est le malheur quand on pense comme dans les années 60. Une réactualisation des connaissances de ceux qui nous dirigent actuellement est bien nécessaire. Un investisseur n’est pas un philanthrope. Il cherche avant tout à rentabiliser ses investissements. Le rôle de l’Etat est de défendre objectivement ses intérêts tout en garantissant le cadre juridico-économique des affaires. Aujourd’hui, les investisseurs émettent des doutes sur les pratiques d’un autre âge des dirigeants actuels. On ne sait toujours pas où sont passés les 700 millions de dollars de Rio Tinto.

Chérif Diallo



19/06/2012
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