Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

Ce n’est pas en faisant des sacrifices qu’on développera Gaoual…

Notre Gaoual à nous souffre d’une impuissance manifeste à susciter en son sein le leadership qui pourrait lui sortir de son malheur, Ce n’est pas en faisant des sacrifices ici à Conakry que notre Gaoual sortira de son incapacité à sortir du trou noir. Il faut que les gens comprennent ceci : le développement est possible. Il m’a paru intéressent de rappeler le concept de développement durable pour les fatalistes.

Le concept de «développement durable», tente de réaliser un équilibre entre deux exigences morales. La première est une exigence de «développement», en particulier de développement ou de croissance économique; elle naît principalement des besoins ou des souhaits des générations présentes, notamment des groupes qui ont une qualité de vie médiocre en raison de leur pauvreté, et nous imposent de prendre de toute urgence des mesures pour améliorer cette qualité de vie. La seconde est une exigence de «durabilité»; elle nous commande de faire en sorte que les actes que nous accomplissons pour obtenir des gains aujourd'hui ne sacrifient pas l'avenir.

Depuis des décennies, nous fonctionnons toujours en fataliste. C’est important de faire des sacrifices, mais le plus important de tout çà, c’est de savoir comment le faire, pourquoi le faire, quand le faire et ou le faire. Nous devons avoir des projets, nous devons imaginer grand et oser affronter les difficultés pour trouver des solutions. Il faut que nous nous acceptions dans nos contradictions. Quand nous nous associons pour défendre les causes de tous les citoyens de Gaoual, je pense qu’il est aussi important que ces mêmes citoyens profitent de ce que nous gagnons à leur nom. Avec peu de moyens, nous pouvons poser des actes. Prenons par exemple le cas de l’éducation, en faisant mes enquêtes dans ce secteur, j’ai trouvé que la préfecture de Gaoual a plus de 120 enseignants manquants. Il ya des localités chez nous ou vous trouverez un enseignant donner les cours dans toutes les matières et pour tout le collège. Commençons par s’occuper de ceux qui ont au moins accepter de s’y rendre. Trouvons des logements décents pour eux. Avec l’argent des sacrefices, nous pouvons payer des enseignants à titre privée pour nos frères et sœurs étudiant chez nous. Les associations de Foulamory prennent en charge 3 à 4 enseignants évoluant dans leur localité. Le peu d’argent que nous mobilisons, formons de jeunes dans le montage des projets bancables. Nous pouvons avec peu de moyens créer une banque de projets bancables pour nos localités pour 5 ans. Ils sont les bénéficiaires directs, donc c’est eux qui doivent nous exprimer leurs besoins. Il faut qu’on arrête de penser à leur place.  On est passé de la sympathie à la condescendance, de la condescendance à la pitié puis, peu à peu, même cette pitié a fait place à un profond découragement et à un certain agacement, c’est pourquoi certains pensent que c’est en égorgeant des bœufs ou en faisant des lectures du coran que nous trouverons le salut de Dieu. Dieu a autre chose à faire que de s’occuper de petits dossiers de ce genre. Dieu nous aime déjà. Moi je trouve qu’on n’a rien à demander au tout puissant, car il nous a presque donné tout. Gaoual regorge de beaucoup de cadres, une jeunesse scolarisée, des potentialités agricoles énormes. Il nous a donné toutes les armes nécessaires pour avancer, alors arrêtons de lui demander des choses qu’il nous déjà donné. Nous avons seulement besoin de réfléchir ensemble, nous tracer des chemins et conjuguer nos efforts, s’accepter. C’est aussi simple que çà.

Malgré la prolifération de  toutes ses associations ou ONG, la misère persiste et progresse à un rythme effarant chez nous, l'avenir de Gaoual, je dis bien notre très chère préfecture paraît encore plus désolant que son présent si c’est avec ses mêmes pratiques bidons que nous comptons avancer. Pourquoi à chaque fois nous nous lançons dans des projets stériles, alors que les mêmes parrains de ses idées stériles savent que notre préfecture a un manque terrible d’enseignants, de médecins et pleins d’autres choses pour ne citer que çà.

On cherche souvent les causes de cette catastrophe ailleurs. Moi je dis que nous connaissons les causes mais nous refusons, hésitons de les affronter.

 

 



13/03/2014
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