Dépravation des mœurs à Conakry
Lorsqu’une Plage se Transforme en Peep Show et scènes d’exhibitions dans la commune de Ratoma.
Conakry, ville historique et légendaire baigne de plus en plus dans la vulgarité et les extravagances d’une jeunesse en plein délire et avide de sensations fortes. La célébrité d’une plage à la dénomination je ne sais quoi dans la commune de Ratoma, passe actuellement dans un virage diagonalement pointu qui mettent en exergue des jeunes garçons et filles de moins de 16 ans, visiblement drogués et alléchés par l’appât du gain.
On se croirait à Sodome ou à Gomorrhe. Pour quelques billets de francs Guinéen, des jeunes gens sont prêts à tout pour décrocher la timbale. Des séances de Kama sutra se font en live pour satisfaire la libido de quelques clients dévergondés et aux yeux pétillants de perversion débordante. De quoi susciter une séance d’exorcisme.
En tout cas, la nuit, dans cette plage qui flirte avec la route qui mène vers les quartiers résidentiels de Kaporo, Nongo et proche d’un poste de police et un grand collège, tous les efforts déployés dans le cadre de l’éducation civique dans le pays, sont battus en brèche. Les pouvoirs publics sont interpellés sur la dépravation des mœurs qui galope dans les plages et night clubs. Le mal se généralise à une vitesse supersonique. S’il vous plait, veuillez prendre une dizaine de minute pour voir ce qui se passe à TAKONKO.
Il n’y a pas longtemps, dans un quartier à Kaporo, des jeunes se sont poignardés et le cas s’est soldé par la mort du Jeune Fishkiler. Autour d’eux, des badauds applaudissaient et exhortaient les acteurs à mieux faire. Les puristes ont multiplié des scènes de prières le pardon divin. Arrivée sur les lieux, la police a vite fait de démanteler ce décor peu reluisant et de conduire les mômes dans des endroits inconnus comme ils le font toujours dans ce pays.
Si l’on n’y prend garde, la généralisation de ces faits pourrait déboucher sur un désordre social généralisé. Tout a commencé par quelques faits anodins qui ont progressivement pris de l’ampleur. Les chansons obscènes lors des dédicaces ont été longtemps tolérées, alors qu’elles étaient l’alerte d’une dégression morale citoyenne. Le phénomène s’est aggravé avec le grand saut effectué par certains gérants de bars ou boites de nuits qui acceptaient que des fillettes montrent leurs fesses ou leurs seins devant tout le monde dans ces lieux publics.
Aujourd’hui, le mal a pris de l’ampleur. Les plages et les night clubs et les salons VIP en prolifération dans la capitale viennent de prendre le relais avec des séances de coït publiques qui attirent plusieurs spectateurs.
Ces salons VIP qui regorgent de proxénètes sont fréquentés par des pédophiles discrets qui y passent le plus clair de leur temps, alors que des tâches multiples les attendent dans les bureaux.
Hauts lieux de débauche, ils attirent les jeunes filles qui espèrent y trouver des adultes vicieux qui usent de leurs atouts financiers pour fuir l’accoutumance conjugale. La pénombre artificiellement créée favorise des rapports sexuels discrets opérés avec un courage exceptionnel dans un cadre qui exclut la honte et le discrédit.
Que Dieu sauve la Guinée…
Bamboo.
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