Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

La radio la plus ridicule dans ce pays est Espace FM. Des journalistes alimentaires et corrompus jusqu'aux os. Dans un pays ou règne l'anarchie, chacun cherche à graisser ses entrailles. Il vous suffit d'écouter et suivre quelques émissions accouchées par ses radios privées de merde pour comprendre combien de fois c'est terrible. Mais celle qui se distingue de plus dans cette médiocrité est Espace FM. Radio d'analphabètes pour des journalistes géniteurs de fautes les plus impardonnables. Son PDG ou je ne sais quoi, cet animateur de radio qui est devenue journaliste ici en Guinée est la lèche cul des jeunes cadres issus des lobis du pouvoir. Il est chargé par le système de faire la promo des futurs ministres de ce foutu gouvernement. Les Moustapha Naité, Titi Camara, les Makaneras, Gassama Diaby, Mohamed Camara, laye junior condé, Domani doré sont tous passé par ce labo de faiseurs de médiocres. Des vrais mendiants pros à la solde du système par ricochet. Vous ne donner rien, ils s'acharnent contre vous, vous leurs graisser les couilles, ils se taisent et cadenassent leurs entrailles. C'est très dangereux dans un pays ou la majeure partie de la population est analphabète. Des mendiants à col blanc. Des émissions interactives ou des auditeurs sont soigneusement sélectionnés. Des interventions partisanes avec des consultants militants. Des journalistes qui sont à la solde du plus offrant. Alors bande d'amateurs, moins je vous rappelle ceci : Pigiste (freelance), rédacteur web, « papier », radio ou télévisé : le métier de journaliste est riche et varié. La profession est de nos jours relativement bouchée et, contrairement aux temps passés, il est quasi inévitable de passer par la « case » école de journalisme pour exercer cette profession délicate. Comment fait-on pour être un bon journaliste ?

1-Être journaliste ne signifie pas rester planté devant son écran d'ordinateur, son microphone radio ou sa caméra télévisée en attendant que les idées germent ou simplement lire un papier que d'autres vous auront déposé entre les mains. Être journaliste c'est :
— définir l'angle du sujet abordé ;
— préparer vos rencontres et contacter les personnes susceptibles de vous renseigner ;
— réaliser les interviews des personnes intéressantes pour éclairer votre sujet ;
— trier et synthétiser les informations collectées en vérifiant vos sources ;
— rédiger l'article proprement dit.

2-Réaliser l'interview est une partie délicate du métier, car vous devez :
— la mener au mieux en posant les bonnes questions ;
— avoir une écoute de qualité et un esprit suffisamment vif pour rebondir sur le moment en fonction des propos de votre interlocuteur.
C'est également une partie importante du travail final, raison pour laquelle elle requiert votre plus grande attention.

3-Il s'agit là d'un des facteurs déterminants qui font de vous un bon journaliste ou non. L'opinion de l'individu qui se trouve derrière la plume ne doit pas transparaître aux yeux du lecteur. Vous êtes là pour rapporter des faits nouveaux et non des jugements, le lecteur est censé être suffisamment éveillé pour se créer son propre avis sur l'information que vous délivrer brute. Dans le cas contraire, c'est une marque de non-respect de ceux à qui l'article est destiné ; vous n'êtes le maître à ne penser de personne !
C'est d'ailleurs un problème important : certaines choses « doivent » êtres tues en fonction des détenteurs (de leurs partis politiques, de leur nature — commerciale, etc.) du groupe auquel vous appartenez. C'est le bon côté du travailleur freelance : il peut choisir à qui présenter (et à qui c'est inutile de le faire) son article en fonction du sujet.

4-La rédaction proprement dite est également capitale dans la mesure où c'est l'aboutissement de votre travail, mais aussi l'unique trace qui sera diffusée au public. L'article proprement dit parle de lui-même quant à la crédibilité des faits énoncés et le sérieux du travail effectué en amont.

À mon humble avis, je pense qu'être journaliste chevronné, c'est être disposé à éclairer l'opinion et défendre le peuple, en proie aux velléités des régimes en place et aussi contre toute manœuvre politicienne des partis d'opposition d'un pays. Bref, c'est être neutre vis a vis des événements qui meublent son quotidien et être capable de les présenter de façon objective. Être bon journaliste ne veut pas également dire, faire la publicité du régime en place dans son pays ;car cela peux de fois frustrer les auditeurs ;mais plutôt dire des choses vraies bien en respectant la déontologie et l’éthique du journalisme. Alors, bande d'opportunistes, arrêter de nous souler avec vos sottises à la con, mettez chacun a sa place dans vos émissions, les animateurs comme votre Lamine Guirassy animent des émissions de variétés musicales comme il le faisait en France d'outre mère, spécialiser vos journalistes, travailler votre français et surtout vos accents...aller vous faire foutre petites gueules de merde…

  Bamboo