Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

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Le phénomène des cranes rasées de nos sœurs en Guinée : Style ou Galère ?

Depuis un bon moment dans le pays de notre Maradona politique, nous constatons un très grand nombre de filles ou jeunes dames se couper les cheveux et adopter un style garçonnet plus simple. Moi je pense que ceci est un indicateur qui prouve que ça ne va pas du tout au niveau des finances des guinéens et plus particulièrement chez nos braves sœurettes, à moins que çà soit alors une simple descente aux enfers. Le Guinéen est plus résistant que le Viêt-Cong quand il s’agit de s’adapter à une situation aussi compliquée que celle que nous vivons actuellement. La majorité des guinéens ne comprennent toujours pas que nous traversons une crise économique sans précédents parce que tout simplement nous le vivons depuis 1958. J’ai essayé de m’amuser à comprendre le motif qui pousse réellement nos sœurs à se couper les cheveux et adopter  ce nouveau style de traversée sinusoïdale que nous a imposé ce médiocre de gouvernement de notre messie en politique, j’ai constaté, bien sûr en approchant certaines de nos sœurs, que la plus grande partie se coupait les cheveux par qu’elles ne peuvent plus aller dans les salons de coiffure chaque semaine pour se tresser ou se payer des perruques.  Vous savez combien ça coute la tresse la plus banale dans un salon ici à Conakry ? La moins chère couterait 60.000 Gnf et les freelances dans les quartiers pas moins de 40.000 Gnf. Combien parmi nos sœurs seront capable de se taper une tresse par semaine avec ce problème de chômage qui a gangréné chez nous ici? Une étude a démontré que l’apparence féminine change avec la santé économique d’un pays. En Afrique du sud par exemple, les filles du clan zoulou se rasaient pour prouver leur virginité et de l’autre côté dans le même pays, les filles lesbiennes en grande partie des sportives en faisaient leur code d’accès à leur monde. Pas loin de chez nous, les pays anglophones comme le Ghana, la sierra Leone ou le Liberia, les jeunes filles se rasaient la tête durant tout le secondaire jusqu'à ce qu’elles passent l’étape de la puberté. Dans ces pays, se raser ou se couper les cheveux chez les filles est une forme d’éducation purement culturelle. Il y’a aussi les tops model ou les mannequins généralement africaine se rasent pour une question de style. Chez nous en guinée, ce phénomène est nouveau parce que tout simplement nous vivons dans une situation de crise financière propre à nous et qui est lié par une incompétence notoire de ceux qui nous gouvernent. Les guinéens vivent du jour au jour, personne ne peut épargner. Je félicite très sincèrement nos sœurs de cette mesure radicale pour s’adapter à la nouvelle donne. A gnawou……

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08/11/2016
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