Une Ong lance le slogan « un citoyen, un arbre à Gaoual » et adhère à la FMBB

L’association pour la protection de l’environnement et la promotion du tourisme à Gaoual (APEPTG), créée en fin d’année 2014 a officiellement déclaré son adhésion à la fédération des maraîchers Bowé-Badiar, constituée en mars 2013 avec en son sein 17 unions et plus de 2000 membres.

L’adhésion a eu lieu le samedi 28 mars 2015 à Gaoual à la marge de l’assemblée générale ordinaire de la fédération Bowé-Badiar.

Conduite par son Président, Baldé Abdoulaye, une délégation de 4 personnes de l’Apeptg (les présidents d’antenne de Koumbia, Mamadou Djimi Camara, de Wendou Mbour, Amadou Camara et de Kounsitel, Mamadou Moussa Bah) a pris part à la rencontre.

A la marge de ce rendez-vous, présidé par le préfet de Gaoual Souleymane Sow et en présence du député uninominal, H. Ousmane Diallo et du président de l’association Normandie Guinée, Jean Pierre Lebouteiller, des échanges fructueux sur la protection de l’environnement et de l’écosystème à Gaoual ont retenu l’attention des participants.
Après la déclaration d’intention du président de l’Apeptg, des responsables de la fédération Bowé-Badiar ont sollicité que l’Ong étende sa zone d’action sur l’ensemble des trois préfectures. Une demande qui sera prochainement examinée en Assemblée générale de l’Apeptg qui entend œuvrer concrètement sur le terrain pour sensibiliser et contribuer à la protection de l’environnement mais aussi et surtout à la valorisation des sites touristiques dans ces localités.

A titre d’exemples, les sources thermales (trois au total dont l’une salée et une autre chaude) de Kopara, la case royale d’Alpha Yaya Diallo à Foulamory ou le tombeau de l’Imam Oumar vainqueur du chef fétichiste Djanké wali à Dombiadji sont autant de sites mythiques qui peuvent être restaurés et valorisés pour le bien de tous.
Dans son plan d’action, l’Apeptg qui voit en la fédération Bowé-Badiar un partenaire naturel, entend lancer dès cette année le slogan « un citoyen, un arbre ».

Ce qui consistera à convaincre chaque citoyen de la localité à planter au moins arbre de son choix et à l’endroit préféré qu’il entretiendra ensuite. Inutile de dire combien de fois l’environnement est agressé avec le tarissement de la quasi totalité des cours d’eau qui arrosent la zone, l’abattage systématique des grands arbres (à des fins commerciale malgré l’interdiction), la confection des briques cuites dans les berges et lit des cours d’eau, la pratique généralisée des feux de brousse ou encore la culture sur brûlis.

Autant de pratiques qui ont occasionné en 2014 une perturbation considérable des pluies avec pour conséquences la chute des récoltes et une poussée agressive et palpable du désert et ses caractéristiques.