Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

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En Afrique, une nouvelle ruée… vers la politique!

Ici, les ministres se succèdent au gouvernement, leurs fortunes aussi, dans les banques… S’il est un chemin d’or pour s’enrichir rapidement dans nos contrées, c’est bien la politique. C’est ce qui motive nombre de cadres à se ruer vers ce « secteur très porteur », selon les dernières statistiques très officieuses.

Vous prenez au hasard sept ministres d’un gouvernement africain, à titre d’expérience. Dans cinq cas sur sept, vous constaterez sûrement un enrichissement notable des intéressés, en comparant leur patrimoine, avant leur prise de fonctions, et après.

Cette comparaison très empirique, n’est que la partie émergée de l’iceberg, c’est-à-dire la part légale et avouable de la fortune, colossale pour certains, amassée en l’espace de quelques années, voire de quelques mois.

L’autre part, celle qui échappe à toute mesure, mais dont tout le monde peut vous parler, de sources sûres, la part issue des manœuvres illicites, des détournements et autres pots de vins, celle qui dépasse de loin la part visible, comme pour l’iceberg, n’est pas moins colossale, sinon plus…

Mode opératoire de l’enrichissement illicite!

On n’a pas besoin d’être expert en enrichissement illicite pour connaître, au moins un peu, le mode opératoire des « rapaces politiques ». Au moins assez pour vous en donner un aperçu.

Alors comment procèdent-ils pour amasser toutes ces fortunes, à notre nez et à notre barbe ? Voici quelques chemins pour « candidats potentiels à l’enrichissement illicite et aux geôles de la République » :

Ainsi, on s’enrichit sur le dos du Peuple par :

1) Les détournements et transferts massifs de fonds occultes vers les paradis fiscaux ;

2) Les montages financiers par sociétés-écrans et hommes de paille interposées ;

3) Les surfacturations scandaleuses (le mode le plus commun) et le trucage des marchés publics attribués complaisamment à des sociétés partenaires ;

4)  Les montages rocambolesques de certains « projets très budgétivores » qui ne verront jamais le jour, car toujours en étude, pendant que des millions sont payés à des « experts » choisis avec grand soin, parmi les frères et les amis ;

En bref, le Peuple connaît tout ça, même s’il laisse la gangrène continuer de pourrir le membre, tant que le phénomène n’atteint pas des sommets himalayens il ne gronde pas…

 Tout ceci à la faveur de l’économie des ténèbres!

 Dans nos contrées, il est courant de rencontrer certains messieurs, politiques et hauts fonctionnaires, « se balader » chaque week-end avec des enveloppes remplies à craquer de billets de banque « craquants à souhaits », destinés à disparaître dans les soutien-gorge des jeunes filles qualifiées ou dans les « gaspillages festifs » lors de cérémonies improvisées ou prévues de longue date.

En outre, l’économie parallèle est tellement prompte à délester ces « chers messieurs » de leurs poids en billets de banque, que l’argent n’a aucune chance de passer par la banque, au moins pour la traçabilité. Des billets de banque flambant neufs, qui n’ont aucune origine, ni aucune destination, à part la nébuleuse du marché noir. L’on se demande parfois si ces billets ont au moins un numéro officiel… Et pourtant ce n’est pas de la fausse monnaie.

Mise en garde, en guise de conclusion

Chers «amis politiciens», comprenez qu’en fin de compte, le Peuple est comme une «Dame de Cœur» qui vous a confiés un mandat de gestion de ses biens. Vous avez beau la tromper tous les jours par vos indélicatesses… Mais, un beau jour viendra où c’est elle qui vous jettera dehors comme des «chiens galeux», parce que vous vous êtes conduits comme «des pauvres petits vaniteux avides»! 



11/09/2014
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