Une Ville, une Vie, Gaoual, notre destin commun, que nous aimons...

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LE RIDICULE DES AFRICAINS QUI VIVRAIENT AVEC MOINS D'UN DOLLAR PAR JOUR

La sommité de la stupidité des pseudo-experts sur les statistiques mondiales est cette boutade des africains qui vivraient avec moins d'un dollar par jour. Un tel chiffre est complètement farfelu et ce, pour plusieurs raisons :

ECONOMIE NON MONETARISEE : Ceux qui ont balancé ce chiffre résident à Washington. Et comme ils n'ont jamais mis pied en Afrique, ils ne savent pas que 70% de la population africaine vie dans les villages, que dans ces villages, pratiquant l'agriculture ou l'élevage de subsistance, quelqu'un peut passer facilement une semaine et pourquoi pas un mois sans toucher à l'argent, sans que cela signifie mourir de famine. Alors qu'à Washington on peut crever de famine si on n'a pas quelques pièces pour acheter le Hamburger.

DENOMINATEUR COMMUN DANS LA COMPARAISON : Ceux qui ont dit que l'Africain vit avec moins d'un Dollar ont appliqué uniquement leurs vérités et n'ont minime-ment pas pris en compte la réalité très différente africaine. Ainsi, puisque l'Africain de toutes les façons, mange 2 ou 3 fois par jour, cherchons à attribuer une valeur à son plat. Lorsque je suis dans les villages camerounais, qu'ils soient de la forêt ou de la savane, le petit déjeuner normal pour la population consiste à un plat de bouillon avec la viande de brousse, pangolin, antilope, biche, crocodile etc. Question : En comparant la qualité de nourriture mangée par un habitant de ces villages et un habitant de Washington on peut déjà conclure qu'à Washington, il faut être un millionnaire pour manger une biche sauvage, sans OGM. En effet, un kilogramme de biche élevée importée d'Afrique du Sud coûte 43 dollars. Un kilogramme de biche ou d’antilope, sauvage dit de brousse coûterait le double, c'est à dire environ 90 dollars. Et comme le plat du petit déjeuner africain est fait d'environ 600 grammes de cuisse ou d'épaule, on peut dès lors conclure que l'habitant du village camerounais au petit déjeuner, consomme pour 50 dollars seulement en viande, sans compter son manioc BIO et le vin de raphia bio qui l'accompagnent, sans aspartame, sans sucre ajouté, ou l'eau naturelle puisée à la source pure du coin. Au même moment, l'habitant moyen de Washington a pris son petit déjeuner avec un menu hamburger dans une restauration rapide, avec une viande, qui est hachées (écrasée), comme si on n'avait pas de dents, pour la seule vraie raison de ne pas révéler qu'il ne s'agit que des déchets de viandes, des graisses qui auraient dû partir à la poubelle, si c'était en Afrique. Sur la base de ce dénominateur commun de la valeur et de la qualité des aliments qui sont digérés par un américain et un camerounais, on peut dire que le premier mange des déchets de nourriture pour 5 dollars au petit déjeuner alors que le camerounais mange pour 50 dollars d'une nourriture bien génuine. C'est à dire, 10 fois plus cher. Question : qui est le pauvre entre celui qui mange les déchets de viande et l'autre qui mange de la viande sauvage de premier choix ?

 LA QUALITE DE LA VIE : Est-il mieux d'avoir les meilleurs médecins du monde et vivre dans un endroit pourri pour travailler toute sa vie pour payer ces médecins pour nous ramener à l'équilibre ou bien de vivre dans un endroit où il n'y a aucun médecin, aucun hôpital, mais en échange, aucune pollution, aucun stress,  aucune contamination alimentaire ?  Est-il mieux de vivre entouré de milliers de dentistes avec une alimentation aussi pauvre  qui fait pousser les dents de toutes les parts et on est obligé de s'endetter pour payer ces dentistes pour corriger la nature polluée par les humains ? Ou bien de vivre dans un endroit sans dentiste, mais où l'alimentation naturelle à base des fibres restitue naturellement une des meilleures dentitions du monde avec des dents toujours blanches ? Pendant des années, j'ai été convaincu que nous étions les plus pauvres de la terre, parce que nous ne pouvions manger de la nourriture importée (de France), nous ne pouvions aller chez un médecin etc. C'est avec le temps que dans mon propre pays, le Cameroun, en observant ceux là dit de la petite bourgeoisie, considérés des « évolués » parce qu'ils ne mangeaient pas nos nourritures de pauvres, mais essentiellement des produits importés de France, que j'ai compris qu'ils avaient paradoxalement toutes les maladies que nous du bas peuple ne connaissions pas : cholestérols, maladies cardiovasculaires, les yeux pour les enfants, les dents etc. Nous étions comme des végétariens forcés. Mais c'est en comparant cette vie  supposée de grande misère avec celle des pauvres américains qui n'ont jamais accès au légume, pas de fruits, que j'ai compris que nous étions des pachas. Cette classe pauvre américaine se nourrit essentiellement de graisse et du sucre. Certains ne savent même pas c'est quoi le légume. Le seul légume qu'ils connaissent c'est la salade. Or la science biologique nous atteste que la salade comme la plupart des légumes crus est complètement inutile à l'organisme de l'humain, parce que nous sommes des omnivores et non des herbivores. Ainsi, l'estomac humain prend les feuilles de salade et les renvoie directement aux excréments, sans aucun apport dans le corps humain. Curieusement, cette feuille de salade que les firmes de restauration rapide américaines mettent dans leur hamburger  sera pour la plupart, le seul légume qu'ils vont vanter d'avoir manger durant un mois.  C'est comme cela que cette classe moyenne africaine qui veut copier même l'alimentation des européens, en mangeant la salade en entrée comme pour faire chic, renonce sans le savoir à des  légumes riches du terroir africain qu'ils appellent par ignorance : « bourratif »,  et ils sont ainsi exposés sans s'en rendre compte aux mêmes nombreuses maladies que les occidentaux, avec l’aggravante qu'ils n'ont pas le même nombre de médecins à disposition, encore moins d'hôpitaux. Certains sont allés même jusqu'à renoncer à l'huile de palme, principale source de vitamine A et D depuis des siècles en Afrique. Et le plus curieux de toute cette histoire est que c'est sur eux et uniquement sur eux que les pseudo-experts de Washington vont baser toutes les statistiques en extrapolant les données à la population totale, alors que dans l'ensemble, les autres sont plus en santé qu'eux, même sans hôpital. Cette majorité paysanne meure plus à cause de la malaria que de la crise cardiaque ou de l'asthme. 

L'ESPACE : Il est curieux de se rendre compte que l'Africain qui est supposé vivre avec moins d'un dollar par jour, dispose d'un espace vitale 10 fois supérieur à l’Américain moyen. En Afrique, il y a un mot pour désigner les maisons exiguës en occident : les « boites de sardines ». C'est tout simplement pathétique de savoir que les 70% des africains qui vivent dans les villages et qu'on définit comme les plus miséreux au monde  ont une richesse qui n'est jamais comptabilisée dans les 1 dollar par les pseudo experts de Washington et c'est  l'espace à leur disposition, c'est l'espace de vie. S'ils ne pèsent pas 200 kg, ce n'est pas parce qu'ils ne mangent pas assez, mais bien parce qu'ils marchent beaucoup et pour marcher, il faut avoir une surface conséquente à disposition, il faut avoir un grand espace, ce que les autres qui vivent avec plus de 5 dollars, n'ont pas.

LUMIERE : Les africains ne savent pas mais la Lumière est une richesse. Elle est si présente partout en Afrique qu'on oublie même qu'il y a des peuples qui n'en ont pas suffisamment, surtout en occident, surtout en hiver. Et pour savoir que la lumière est une richesse, il faut remonter à l'empereur romain Jules César né le 13 juillet  de l'an 100 avant notre ère et mort probablement le 15 mars 44 de notre ère. C'est l’empereur romain, bête noire des chrétiens, parce que c'est celui dont les documents historiques retraçant son règne, supposé être celui sous lequel naît Jésus ne donne aucune trace de l'existence tout au moins jusqu'en l'an 44 de notre ère d'un monsieur appelé Jésus. C'est ce qui fera dire au pape Benoît  XVI dans le deuxième tome de son livre « Jésus de Nazareth » qu'on s'est trompé sur l'âge de Jésus. Et selon vous de combien d'années ? De 44 ans bien sûr. Revenons à Jules César dont nous savons presque tout. C'était un écrivain, un penseur très futé, avant d'être politicien. Il est le premier à donner une valeur économique à la lumière, tout au moins, à celle qui entre dans la maison. Il va ainsi créer un impôt qu'il appelle : « Ostiarium » pour taxer les portes et les fenêtres en fonction de leur grandeur et de leur nombre dans une maison. Pour Jules César, la richesse d'un citoyen se reconnaît et se mesure en fonction de la quantité de lumière qui entre chez lui.  C'est le tout premier impôt sur le revenu. Le revenu symbolisé par les fenêtres et les portes. Au 17ème siècle, juste après la fin du moyen-âge, ce sont les Britanniques qui vont pour la première fois apporter un correctif à l'impôt de Jules César et dire qu'une porte ne peut pas être considérée comme une richesse car on est quand même obligé de rentrer chez soit et surtout que de la porte n'entre pas beaucoup de lumière. Le roi Guillaume III en 1696 va introduire l'impôt sur la fortune tout simplement en se basant sur la quantité de lumière qui entre dans une maison à travers ses fenêtres, parce que si vous habitez un 9m2, il est évident que vous ne serez pas préoccupé d'y mettre 4 fenêtres. Parce que plus vous êtes pauvres, moins vous vous préoccupez de la lumière qui entre dans votre maison et plus vous êtes riches et plus cela devient une exigence, une priorité avoir de la lumière à la maison.  Cet impôt sera progressivement introduit dans plusieurs pays européens. Par exemple, en France, c'est à partir de la Révolution Française qu'on va instaurer cet impôt qui va créer comme conséquence immédiate une spécificité française : les toilettes sans fenêtre. Si dans toute l'Europe, les toilettes sont avec le salon la pièce la plus aérée, en France, c'est encore de nos jours la pièce où  la lumière n'entre pas, et donc, pas d'oxygène. Une autre conséquence ce sont les toits au dessus desquels il y a des ouvertures pour l'aération, parce que ce genre d'ouverture n'étant pas une vrai fenêtre, pouvait laisser passer la lumière sans être prise en compte par l'administration fiscale. Le Royaume Uni va abolir cet impôt en 1851, en France en 1926 et dans tous les autres pays européens, sur la pression des médecins qui avaient constaté l'apparition du rachitisme, parce que sans lumière, pas de vitamine D et sans vitamine D, pas de croissance.  L’Afrique a une richesse qui n'est pas prise en compte par les spécialistes des statistiques. Le plus ridicule de tout ça est lorsque certains africains, vont copier la France et le Royaume Uni jusqu'à leur bêtise comme les toilettes sans fenêtres un peu partout en Afrique francophone. C'est à dire qu'on est à tel point manipulé qu'on renonce volontiers à une richesse qu'on a : la lumière.

 

Douala le 30 Septembre 2013 
Jean-Paul Pougala (ex-domestique de maison)



11/04/2014
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